"PUNCH-DRUNK LOVE"

Critiques Françaises

(extraits)

© D.A.M.I.E.N :)

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En bref :
"Rarement on aura vu un réalisateur et un acteur en totale osmose. C’est une comédie romantique complètement déjantée et iconoclaste" .
Les 2 phrases ci-contre sont tirées de : "Paul Thomas Anderson : folie douce", de "Légère ébriété" et  de "Pas d'éclat, mais des regards originaux" par Marie-Noëlle TRANCHANT ( Figaro du 18, 20 et 27 mai 2002 ) . Si vous avec ces textes ou parties, merci  de bien vouloir me les communiquer.
"Punch-Drunk Love, c'est la rencontre de Minnelli et des frères Coen ( . . . ) Paul-Thomas Anderson apporte au Festival un parfum d'humour absurde et de romantisme souriant ." Ces 2 phrases sont tirées de : "Paul Thomas Anderson : folie douce", de "Légère ébriété" et  de "Pas d'éclat, mais des regards originaux" par Marie-Noëlle TRANCHANT ( Figaro du 18, 20 et 27 mai 2002 ) . Si vous avec ces textes ou parties, merci  de bien vouloir me les communiquer.

"Punch-Drunk Love n'est pas seulement, et de loin, le meilleur film de Paul Thomas Anderson. C'est tout simplement la comédie américaine la plus achevée, la plus émouvante, la plus drôle, la mieux écrite, la mieux jouée depuis la grande époque de Woody Allen. Paul Thomas Anderson réussit une comédie exceptionnelle, entre expressionnisme noir et blanc et magie en Technicolor. "

"Les scènes percutent par leur surréalisme et l'image se lit à plusieurs niveaux : du simple esthétisme au sens le plus analytique"

«Punch-drunk Love» est la preuve qu’il y a d’invisibles maelströms d’affection. Que nous sommes tous fous et sages, sots et génies, sous l’emprise d’un El Niño d’amour. P. T. Anderson crée un univers qui emprunte à Fred Astaire la légèreté et à «Alice au pays des merveilles» l’incongruité.

Publié dans Positif N°497/498 , Numéro d'été , Juillet/Août 2002
"Le nouveau film de Paul Thomas Anderson est une vraie surprise. Le film est non seulement très drôle, mais troublant aussi, incongru, surprenant. Punch-Drunk Love est un film réjouissant, et il n'est pas si fréquent de voir des comédies aussi bien mises en scène."

"Punch-Drunk Love, une comédie sentimentale farfelue et tonique ( . . . ). L’absurde est une redoutable facilité quand il est manipulé par un réalisateur paresseux. A ce jeu-là, l’auteur du déjà savoureux Magnolia, est, lui, d’une diabolique habilité (. . . ) Au-delà de la projection, le jeu continue ... "

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"Punch-Drunk Love est un parangon de modernisme hollywoodien dans le coup." Si vous avez une critique ou un texte de Libération sur PDL, merci de bien vouloir me le communiquer.
"Paul Thomas Anderson puise aux sources du mélodrame (la société liguée contre le couple heureux malgré tout). Dans ses charges picturales, lumineuses, ou à contre-jour, il en renouvelle l'essence. Mosaïque, étirement de plans multicolores, Punch-Drunk Love brille dans une mécanique fluide et phosphorescente de sons et lumières.
"Une atmosphère intense et étouffante ( . . . ) accentuée par un traitement particulier de la bande sonore, la musique et les bruitages. Le film est un vrai suspense psychologique, doublé d’une comédie singulière et d’une romance pas comme les autres. Le mélange des genres et l’efficacité formelle créent un PUNCH DRUNK LOVE impeccable."
"Une comédie romantique d’un genre décalé, hilarante en surface, aigre-douce en profondeur. Très euphorisante sur le plan du cinéma, de l’écriture visuelle et sonore et du jeu des acteurs..A la séance du matin, David Lynch ( President du jury , Cannes 2002) est resté jusqu’au bout du générique de fin, presque seul dans la salle ."
PUNCH-DRUNK LOVE

"- Il y a un piano dans la rue."

Paul Thomas Anderson a écrit des dialogues qui font sourire, à l'ironie mordante; les scènes percutent par leur surréalisme et l'image se lit à plusieurs niveaux : du simple esthétisme au sens le plus analytique. Car il dégomme et décrypte la société de consommation, le matérialisme ambiant, le rêve à bas prix et le confort à crédit.

(. . .)

La vie semble compressée pour tenir en 90 minutes - et là est la principale réussite du film, en montrant à quel point tout file vite, tout s'oublie rapidement. Quand profite-t-on de la vie?

(. . .)

A l'instar d'un Tati - référence obligée de l'année - le jeune surdoué Anderson parvient à nous faire rire sur une trame sensible, avec un tableau de la société angoissant.

(. . .)

Paul Thomas Anderson nous tient en haleine tout au long de cette folle odyssée d'un gars maîtrisant parfaitement les clauses du contrat avec la société, mais totalement démuni face à ses congénères.

(. . .)

Avec un vrai talent de mise en scène, on regrette que la partition ne soit pas aboutie à cause des cinq dernières minutes. Ca rime malgré tout avec le mot "culte".

Par VINCY

- Site web sur le cinema "ecrannoir.fr" ( Edition special sur le 55th festival de Cannes) - Juin 2002

PUNCH-DRUNK LOVE de Paul Thomas Anderson

Impressions à chaud :

On retrouve vraiment la griffe d’Anderson, ses couleurs très disco (ah, le costume bleu d’Adam Sandler) et une utilisation démente du cinémascope. D’ailleurs à ce titre, il est vraiment le digne héritier de Scorsese.

(. . .)

Les personnages de PUNCH-DRUNK LOVE sont dans le même état d’urgence, de malaise que ceux de Magnolia. C’est une comédie romantique complètement déjantée et iconoclaste.

(. . .)

PUNCH-DRUNK LOVE ne fait que confirmer que Paul Thomas Anderson est l’un des plus grands cinéastes contemporains.

Matthieu Perrin (21 Mai 2002)

Punch-Drunk Love: "la vie en bleu d'un Superman amoureux"

- Le quatrième film de Paul Thomas Anderson, après les inégaux Hard Eight, Boogie Nights et Magnolia, traite une fois de plus d'un surdoué. Boogie Nights mettait en scène un prodige du sexe, Magnolia un génie des jeux télévisés. Barry Egan, lui, est Superman.

(. . .)

- Après le film de Paul Thomas Anderson, il sera difficile de penser la vie autrement qu'en bleu. Punch-Drunk Love n'est pas seulement, et de loin, le meilleur film de Paul Thomas Anderson. C'est tout simplement la comédie américaine la plus achevée, la plus émouvante, la plus drôle, la mieux écrite, la mieux jouée depuis la grande époque de Woody Allen..

(. . .)

- Partagé entre expressionnisme et comédie musicale, entre une ambiance dominée par le noir et blanc et une attirance pour le Technicolor, Punch-Drunk Love décrit une lente montée vers la lumière. Barry Egan est un personnage expressionniste, paranoïaque, violent, angoissé, qui utilise les services du téléphone rose pour pallier une sexualité problématique.

(. . .)

- On a l'impression de redécouvrir Buster Keaton, mais dans un univers régi par le Technicolor où le rayonnement exceptionnel d'Adam Sandler allié au talent de Paul Thomas Anderson nous offre un film à la beauté incandescente.

Samuel Blumenfeld - "Le Monde" - 21 Mai 2002

" Punch-Drunk Love, une comédie sentimentale farfelue et tonique. "

- La réalité qui se dévoile peu à peu à nous en une cascade de péripéties hautement troublantes tant elles frôlent toujours la normalité sans jamais s’y plier vraiment, n’a de repère que ceux que se fixent le héros lui-même.

(. . .)

- L’absurde est une redoutable facilité quand il est manipulé par un réalisateur paresseux. A ce jeu-là, l’auteur du déjà savoureux Magnolia, est, lui, d’une diabolique habilité.

(. . .)

- L’amour, le vrai, qu’il aimerait vivre entre les bras de la très énigmatique Lena (grande Emily Watson) devient le fil conducteur drôlement entortillé d’un récit en état d’implosion latente.

(. . .)

- Paul Thomas Anderson pratique, à l’instar de son héros, le délire à froid, comme le sont les colères de Barry (deux pics grandiosement burlesques du film) ou sa déclaration d’amour (d’une incongruité strictement inutilisable hors contexte...). La fantaisie est faite d’échappées brèves, de glissements furtifs et d’incidents millimétrées, plus une myriade de détails gratuits mais parfaitement en place dans le puzzle. Alors le rire naît naturellement, mais, attention, il se déploie en proportion exacte du trouble que l’action produit. Où est-on vraiment ? On se pose la question dès la séquence d’ouverture – filmée au rasoir et énigmatique à souhait- mais il ne faut surtout pas espérer une réponse. Au-delà de la projection, le jeu continue...

Par Jean-Claude Loiseau - Pour le magazine Télérama - Mai 2002

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"Punch Drunk Love" : Un film de Paul Thomas Anderson

"Le tourbillon d'amour"

Avec «Punch-drunk Love», le réalisateur de «Magnolia» propose une bluette charmante, rapide et drôle comme un conte de fées .

(. . .)

Dans «Punch-drunk Love» (qu’on peut traduire par: «Groggy d’amour»), le nouveau film de Paul Thomas Anderson, il y a des rencontres inopinées, des objets tombés du ciel, des êtres touchés par la grâce.

(. . .)

C’est une bluette charmante, une love story cacophonique, rapide et drôle (le film fait 1h30 ): Paul Thomas Anderson, sans doute l’un des réalisateurs américains les plus intéressants d’aujourd’hui, n’a qu’un thème en tête, qu’une seule obsession: les flux d’amour. Ces puissants courants invisibles qui bouleversent les vies, transforment les âmes, font rayonner des êtres éteints, sont l’unique préoccupa-tion de P. T. Anderson. P. T. Anderson crée un univers qui emprunte à Fred Astaire la légèreté et à «Alice au pays des merveilles» l’incongruité. Il passe dans «Punch-drunk Love» à une mélodie de conte de fées.

(. . .)

«Punch-drunk Love» est la preuve qu’il y a d’invisibles maelströms d’affection. Que nous sommes tous fous et sages, sots et génies, sous l’emprise d’un El Niño d’amour.

Par François Forestier

(Semaine du jeudi 23 mai 2002 - n°1959 du magazine "Le Nouvel Observateur" - Arts et Spectacles )

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Le Nouvel Observateur
Les plus grands journaux et magazines Français ont été séduit par la fraicheur et l'apparente simplicité de cette "comédie romantique" en Technicolor, sans oublier de saluer la recherche humaniste évidente , ni de souligner le style visuel inspiré et dynamique , qui , film après film, fait l'originalité ( la "griffe"), du talentueux Paul-Thomas Anderson.
© D.A.M.I.E.N :)

Commentaires sur les gagnants du 55ème festival de Cannes 2002 :

Week-end électrique, éclectique et politique sur la Croisette. Un cocktail de films Français (« Demonlover », consternant), Iranien (« Ten », poignant), Palestinien (« Intervention divine », surprenant), Américain (« Punch-Drunk love », euphorisant)...

(. . .)

Bon signe ... Le meilleur est pour la fin avec "Punch-Drunk love", une comédie romantique d’un genre décalé, hilarante en surface, aigre-douce en profondeur. Très euphorisante sur le plan du cinéma, de l’écriture visuelle et sonore et du jeu des acteurs qui s’appliquent à faire tout le contraire de ce qu’on attendait qu’ils fissent.

A la séance du matin, David Lynch est resté jusqu’au bout du générique de fin.Seul, ou presque, dans la salle abandonnée. On peut supposer que c’est bon signe pour Paul Thomas Anderson – et son formidable acteur Adam Sandler – qui aborde ici un virage à 180° avec une remarquable maîtrise. L’imagination au pouvoir, serait-ce tout de même pour bientôt ?

Par Philippe Lagouche - journal "La voix du nord" - Edition du mardi 21 avril 2002.

( lire les commentaires sur les autres films en compétition au "55th" festival de Cannes 2002 ? )

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La voix du nord ( Newspaper from north France)
!!! Très bon dossier, à lire !!!
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!!! Critique à lire !!!
CD audio de la Bande Originale du film : ici
Lena ( Emily Watson )